Faustin-Archange Touadéra avait immédiatement révoqué une » tentative de coup d’État » sous le diktat de François Bozizé, l’ex-président renversé en 2013 et dont la candidature à la présidentielle avait été invalidée deux semaines plus tôt par la Cour constitutionnelle. La confrontation entre Anicet-Georges Dologuélé et Faustin-Archange Touadéra est ainsi authentifiée.
La Cour constitutionnelle a rendu ce 18 janvier sa décision finale concernant notamment le scrutin présidentiel du 27 décembre 2020, validant ainsi la réélection au premier tour du président centrafricain Faustin Archange Touadéra. Il est réélu avec 53,16 % des suffrages, excluant naturellement les recours contentieux de ses rivaux qui inféraient notamment de « fraudes massives « et de l’impossibilité pour deux électeurs sur trois de voter.
Cette réélection de Faustin-Archange est validée après que la Cour constitutionnelle a procédé à des corrections au niveau des résultats et à des révocations de certains bureaux de vote Faustin Archange Touadéra ont ainsi été rejetés par la Cour Constitutionnelle.
«C’est une grande victoire pour la démocratie, se réjouit Simplice Mathieu Sarandji, directeur de campagne de Touadéra. Cela prouve que le choix du peuple est respecté par les juges constitutionnels».
Des élections sous tension
La présidentielle tenue conjointement avec les législatives, s’était déployée au plus sous la menace d’une offensive récente d’une coalition rebelle dans un pays en guerre civile aux deux tiers contrôlés par des groupes fondamentaux armés.
Le 19 décembre, une coalition des groupes fondamentaux armés qui se prodiguent deux tiers du pays avait ainsi juré de « prendre le contrôle de tout le territoire ».
Par Chams Farel Koné et Vincent Williams
LPP News 