
Quand on a vécu toute sa vie à côté d’une poubelle, on finit par ne plus sentir son odeur, le cerveau ne la détecte plus. En effet il normalise la puanteur. Le même principe est valable quand on a vécu toute sa vie dans une société de basse moralité.
L’Afrique est un continent d’histoire riche, d’unicité culturelle et de dynamisme. L’Afrique doit s’élever au-dessus de cela comme nous l’avons fait avec tous les défis précédents.
Quand une femme rejette un homme de vision et accepte un homme qui a une télévision, elle finira par regarder l’homme de vision sur la télévision de son mari. Ne jugez pas un homme par sa poche, mais jugez-le par sa vision. Parce que l’homme qui vit dans la vie est plus important que son état actuel.
Quand on a vécu toute sa vie à côté d’une poubelle, on finit par ne plus sentir son odeur, le cerveau ne la détecte plus. En effet il normalise la puanteur. Le même principe est valable quand on a vécu toute sa vie dans une société de basse moralité.
Je ne cherche pas le pouvoir, je suis un simple citoyen comme tout autre citoyen de ce pays, avec les mêmes désirs, la même soif que tous les hommes ordinaires du monde. Nous avons les mêmes aspirations: accomplir le potentiel créatif qui est en chacun de nous.
J’ai refusé qu’un quelconque édifice public porte mon nom. Quand on a bien servi son peuple on reste dans les coeurs. Je pense que je suis dans le coeur de mes concitoyens. Je suis fier de mon peuple. Personne ne peut se permettre n’importe quoi dans mon pays. Je n’ai pas cherché à être riche, mais à la fin je suis enrichi de l’amour de mon peuple.
Je n’ai pas besoin de me promener avec une sécurité, car ma sécurité c’est ce peuple qui m’a vu le servir. Je n’ai pas peur de marcher les yeux fermés. Je ne dis pas que je suis un saint. Mais je sais que ce peuple sait que j’ai tout donné pour lui alors, je ne me sens pas en insécurité avec lui. Je ne soupçonne aucun de mes compatriotes me vouloir du mal. Partout où je me trouve, je me sens entièrement en sécurité.
En Afrique les gens s’imposent à leur peuple parce qu’ils ont confisqué le pouvoir qui revient au peuple et non à eux. Ils règnent. Ils s’autorisent tout et n’importe quoi. Ils volent l’argent de leur peuple et ce peuple étant dépouillé de son pouvoir ne peut rien faire et il subit tout.
Lorsque le peuple est écrasé par ses dirigeants avec la complicité des juges, il revient à l’armée de rendre aux peuples sa liberté.
Je dis qu’on peut élire ou révoquer qui on veut, peu importe la personne. Mais, ce dont nous avons besoin dans ce pays, c’est de faire en sorte que si le diable lui-même venait à gouverner le Ghana, certaines procédures, certaines pratiques l’empêcheraient de faire ce qu’il veut. Il serait obligé de faire ce que le peuple attend de lui.
Nous allons mettre en place des institutions si fortes que, même si le diable en personne arrivait au pouvoir il lui sera impossible de faire ce qu’il veut. Le dernier mot reviendra toujours au peuple ghanéen.
Les officiers supérieurs, les politiciens, les hommes d’affaires et les criminels étrangers se sont servis de notre sang, de nos sueurs et de nos larmes, bref, de notre travail pour s’enrichir et se noyer dans le vin, dans le sexe. Pendant ce temps, vous, moi, la majorité, nous luttions quotidiennement pour survivre. Moi, je sais ce que c’est que d’aller au lit avec un mal de tête provoqué par un ventre vide. Je préviens ceux qui s’aviseraient d’aider les goinfres qui nous exploitent à fuir qu’ils paieront pour eux. Ils seront jugés, châtiés pour les privations qu’ils ont imposées au peuple.
Jerry Rawlings