
Le pouvoir en Afrique s’inscrit dans un temps cyclique, c’est-à-dire, c’est le retour au même, contre le changement dans le Devenir. Les dictateurs africains ignorent que le temps comporte le changement, la valeur de l’autre. C’est un pouvoir axé sur la répétition, la permanence. Et pourtant, l’histoire suit son cours vers le progrès. L’humanité doit avancer d’un pas vers la raison, comme le souligne Condorcet. L’Afrique s’inscrit dans ce paradigme. Ce continent doit avancer. C’est pourquoi, les Africains doivent embrasser leur destin en main. Nous disons non à la gérontocratie. L’heure est au changement! Toutefois, tout changement doit être accompagné d’une conduite de changement.

Chams Farel Koné