Éducation/ Niveau des élèves : la Côte d’Ivoire est avant-dernière de la classe en Afrique francophone (Pasec) !

L’école ivoirienne est malade

«En lecture, plusieurs pays se distinguent par  une amélioration substantielle de la  performance moyenne, à savoir le  Bénin  (+62,3) et  le Niger  (+67,5) et  dans  une  moindre mesure le Congo (+38,6) et  le  Sénégal  (+27,5). Le Burkina Faso et le Tchad se caractérisent par une progression de près de 20 points. Deux pays régressent de manière significative : le Burundi (-35,5) et la Côte d’Ivoire (-14,2).»

Extrait du rapport 2019-2020 du Programme d’Analyse des Systèmes éducatifs (Pasec). Concernant la qualité des systèmes éducatifs en Afrique subsaharienne francophone et présenté à la Conférence des Ministres de l’Education des États et Gouvernements de la Francophonie (Confemen). Comme nous le disions, cette évaluation est passée sous silence. Evidement elle est bien différente des élogieux ‘’rapports’’ de la Fondation Mo Ibrahim. Le drame est qu’aucun député, aucune personnalité n’a daigné demander des comptes au gouvernement sur ce fiasco historique.

Pourtant cette expertise intègre une enquête sur les connaissances disciplinaires et professionnelles en langue d’enseignement et mathématiques des enseignants du primaire. Le but étant de contribuer à l’élaboration de programmes ciblés de formations initiale et continue des enseignants du primaire. En vue d’améliorer, à terme, la qualité des acquis scolaires. En gros, cette étude de référence mesure l’échelle de compétences de début de scolarité primaire en langue et mathématiques.

Ce depuis le sous niveau 1 c’est-à-dire « les élèves qui se situent à ce niveau ne manifestent pas suffisamment les compétences  mesurées  par ce  test  en  langue  de  scolarisation. Ces  élèves  sont en difficulté sur les connaissances et compétences ». Au niveau 4 à savoir la compétence de Lecteur intermédiaire : vers une lecture autonome pour comprendre des phrases et des textes « Les élèves ont atteint un niveau de déchiffrage de l’écrit et de compréhension orale qui leur permet de comprendre des informations explicites dans des phrases et des textes courts. Ils sont capables de croiser leurs compétences de  décodage  et leur maitrise  du  langage  oral  pour  restituer le sens  littéral  d’un texte court.» Indique ledit document.

Nous apprenons que quatre (4) pays positionnent la majorité de leurs élèves au-dessus du seuil « suffisant» de compétence en langue. Il s’agit respectivement du Burundi (78,9%), Gabon (66,1 %), Congo (63,3%) et Madagascar (55,3%).

« Cependant, de très importantes proportions d’élèves en Guinée (76,7%), au Togo (75,6%), en Côte d’Ivoire (66,9%), au Tchad (66 %), au Burkina Faso (65,8%), au Bénin (62,4%) et au Cameroun (60,6 %) ne disposent pas des compétences leur permettant de poursuivre sans difficultés leurs apprentissages. » Fait-on noter.  Voir ici le rapport détaillé.

A noter que le 18 novembre dernier, Mme Kandia Camara a convaincu les députés de la Commission des Affaires économiques et financières de s’octroyer un budget de 1 011.9 milliards de Fcfa pour 2021.

Source In’ Prouv. Africa

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