
Patrick Achi a réagi favorablement à sa nomination au poste de Premier ministre en remplacement du défunt Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars 2021
Le Premier Ministre Patrick Achi: « Je mesure l’ampleur de cette charge et m’engage à agir chaque jour avec exigence et dévouement »
« En me nommant Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, SEM. le président de la République Alassane Ouattara m’honore de sa confiance. Je le remercie humblement et l’assure de ma loyauté et de mon engagement absolus », a réagi Patrick Achi, peu après l’annonce de sa nomination au poste de Premier ministre en remplacement d’Hamed Bakayoko décédé le 10 mars dernier.
« Je mesure l’ampleur de cette charge et m’engage à agir chaque jour avec exigence et dévouement », a-t-il promis.
Brillant technocrate, le transfuge du PDCI-RDA, 65 ans, est la 6ème personnalité à occuper le poste de chef du gouvernement ivoirien, depuis l’avènement du président Alassane Ouattara à la tête de l’État de Côte d’Ivoire.
Patrick Achi a par ailleurs eu une pensée pieuse à l’endroit de ses prédécesseurs Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, tous deux brutalement arrachés à l’amour des siens, en l’espace de 8 mois.
« A cet instant, mes pensées et mes prières vont à mes frères, Amadou et Hamed, dont l’action au service de tous, sans distinction, et le sens de l’Etat, seront pour moi une source constante d’inspiration », s’est exprimé l’ancien ministre ivoirien des Infrastructures économiques sous le régime de Laurent Gbagbo
« Sous le leadership du président de la République, nous bâtirons tous ensemble une Côte d’Ivoire toujours plus prospère, solidaire et unie. C’est ainsi que nous ferons grandir et rayonner notre si beau pays ! », a-t-il déclaré.
Le nouveau Premier a organisé une fête pour célébrer sa nommination
Sa nomination au poste de Premier ministre, ne produit pas l’objet d’aucune véritable surprise.
« Déjà, après la disparition d’Amadou Gon Coulibaly, beaucoup le voyaient Premier ministre. C’est lui qui a conçu tout le programme de gouvernement », confie un ministre.
S’il ne jouit pas de la popularité considérable et du charisme politique d’un Hamed Bakayoko, le nouveau chef du gouvernement présente un profil de technocrate loyal et travailleur, à l’aise sur tous les dossiers. Autant de brillantes qualités appréciées par le président et qui font allusion à celles d’un certain Amadou Gon Coulibaly.
Toutefois, cette fête pompeuse organisée par le remplaçant d’Hamed Bakayoko prématurément décédé n’est pas vue d’un œil affuté.
Hamed Bakayoko a été rangé brusquement dans les placards de l’histoire. Certes, la mort n’est pas la cessation de la vie, toutefois, il faut respecter le temps de deuil; surtout que nous nous disons choqués par la disparition soudaine de celui qu’Alassane Ouattara nommait affectueusement « mon fils », ou que Patrick Achi appelait mon frère ou influent membre de la famille RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix ).
Soulignons néanmoins que les avis sont partagés. Certains internautes n’ont pas manqué d’exprimer leur mécontentement et leur amère déception, tandis que d’autres ont préféré mettre en garde le nouveau qui fichait sa vie en danger.
Rappelons que la mort d’Hamed Bakayoko est survenu 8 mois après le décès de Gon Coulibaly et a été l’objet des rumeurs malveillantes. La thèse de l’empoisonnement était au centre des débats.
Les internautes sont choqués par cette célébration à quelques jours de l’inhumation de son prédécesseur.

Covid-19: la banalisation des gestes barrières en Côte d’Ivoire
Pareillement, en raison de la crise sanitaire que traverse l’humanité, la Côte d’ivoire se présente comme un mauvais exemple. Les regroupements ne devraient pas n’être pas autorisés. Le respect des gestes barrières semble être banni du gouvernement d’Alassane Ouattara. Mr Patrick Achi devrait revoir sa copie afin d’éviter d’exposer la population.
Chams Farel Koné