
Une nouvelle Afrique arrive, Parce que les gens qui pensent ce que je pense sont plus nombreux. Aujourd’hui plus qu’hier.
La souveraineté de la Côte d’Ivoire, c’est elle que je suis chargée de défendre. Et elle, je ne la négocie pas.
On a de grands combats à mener. Et, les grands combats qu’on a à mener, ce n’est pas pour se venger des gens. C’est pour être Hommes, aussi, comme les autres. C’est ce qu’on appelle la dignité. Quand quelqu’un passe, il faut qu’on sache que c’est un Homme qui passe. C’est tout ce que nous voulons ; c’est tout ce que nous recherchons. On ne cherche pas à dominer ceux qui nous ont dominés hier ; à nous venger ; non. Mais, on veut qu’on reconnaisse que nous sommes des Hommes, au même titre que les autres. (…) Quand tu passes, il faut qu’on dise : voici un Homme qui passe.
Je serais heureux si après ma mort, cette phrase était inscrite sur ma tombe : Cet homme a travaillé pour son pays et pour l’Afrique.
Ce n’est pas devant les fusils que Gbagbo fuira. Ce n’est pas devant les fusils que Gbagbo abandonnera. Non, non et non ! Je ne laisserai jamais dissoudre ma nation. Je ne vendrai pas mon pays. Je ferai toujours face à l’adversité.
On ne peut pas dire de moi qu’il est mort dans la peur. Chez nous, on ne peut pas dire cela d’un homme ; d’un «garçon». Là où meurt un «garçon», il y a toujours des traces de lutte pour édifier la postérité. Quand, sur le lieu d’un combat, les arbres sont tombés, les herbes sont en vrac et que le terrain est jonché de feuilles, on dit : Ici est mort un garçon.
Je ne me laisserai pas déshonorer et je ne laisserai pas déshonorer le peuple qui m’a élu. Jamais !
On n’a pas besoin d’avoir un diplôme pour devenir quelqu’un.
Je voulais être Président pour montrer qu’un enfant de pauvre peut arriver au pouvoir.