
« Les tueurs qui hantaient les marais, les collines, les églises, n’avaient pas le visage de la France. Elle n’a pas été complice », a déclaré Emmanuel Macron lors de son discours très attendu au Mémorial du génocide rwandais à Kigali ce jeudi 27 mai.
« Mais la France a un rôle, une histoire et une responsabilité politique au Rwanda », reconnaît le chef de l’Etat.
« Elle a un devoir : celui de regarder l’histoire en face et de reconnaître la part de souffrance qu’elle a infligée au peuple rwandais en faisant trop longtemps prévaloir le silence. »Général Christian Quesnot, ex-chef d’état-major de Mitterrand : « Le rapport sur le Rwanda est partiel et partial »
Un rapport de 1 200 pages, publié en mars, conclut aux « responsabilités lourdes et accablantes » de la France et à l’« aveuglement » du président socialiste de l’époque François Mitterrand et de son entourage face à la dérive raciste et génocidaire du régime hutu, que soutenait alors Paris.
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