La cherté de la vie en Côte d’Ivoire: le cri de cœur de la population «Ouattara, on ne mange ni goudron, ni béton, on a faim

La traversée du désert rocailleux semble être une rude épine de plus pour les Ivoriens qui n’arrivent pas à se permettre un repas par jour. Pour tout être vivant, se nourrit représente un besoin fondamental parce que vital.

C’est pour cette raison que le droit à l’alimentation est implicitement associé au droit à la vie. Car, sans nourriture, l’être vivant court irrésistiblement vers la mort subite. C’est pourquoi, le droit de se nourrir chaque jour demeure un droit inaliénable. Et pourtant les prix des denrées alimentaires de première nécessité (savon, lait, l’huile, le riz etc.…) ne cessent de gré à toute allure. Le panier de la ménagère est vide.

La désillusion des populations face à la cherté de la vie

Après les coupures intempestives d’électricité et les pénuries d’eau, c’est  effectivement la grande galère les populations désemparées qui doivent subir la flambée des prix des denrées de première nécessité. Ces dernières  heures, les réseaux sociaux étaient saturés afin de dénoncer les tares du gouvernement Ouattara qui cautionnent la flambée des prix. Par ailleurs, le fait que les prix des denrées alimentaires, augmentent crescendo constituent une réelle menace sur l’alimentation et la vie. Des foyers se trouvent dans des difficultés voire l’impossibilité de se nourrir, car les prix flambent de jour en jour. La cherté de denrée est une réalité en Côte d’Ivoire. Mais la voix du consommateur semble trop loin pour être entendu.

En ce qu’il concerne part, Patrick Achi, le Premier ministre ivoirien a reconnu que « depuis quelques semaines, on assiste à une envolée des prix de certaines denrées sur le marché en particulier quelques fois des denrées de première nécessité qui font que les populations se sentent en difficultés, de plus en plus ».

Les voix s’élèvent pour dénoncer la cherté de la vie : ADO solution serait-t-elle une anarque ?

De nombreux Ivoiriens ont pu entendre, à l’émission NCI 360, du 4 juillet 2021, Dr Ranie-Didice Bah épouse Koné, secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie dispendieuse (CNLVC), soutenir :  » Le kilogramme de viande au Burkina est plus cher que celui de la Côte d’Ivoire « . Une sortie qui a choqué de nombreux téléspectateurs.

Pour les Ivoiriens, cette comparaison entre la Côte d d’Ivoire et le Burkina Faso demeure  une forme de mépris et d’arrogance.

En fait, les Ivoiriens ne sont pas dans une optique de concurrence avec  un quelconque pays  pour désigner lequel des deux vend plus chèrement la viande. Ils considèrent qu’ils n’étaient opportuns de dresser une telle comparaison au moment même où ils fléchissent sous le coup de la cherté de la vie.

Cette sortie inopportune de la secrétaire exécutive du CNLVC a été  vivement critiquée car censé défendre la population sur la flambée des prix sur les marchés concernant la flambée  des prix enfonce le clou

Mercredi 14 juillet 2021, Kerozen DJ est sorti de sa quiétude pour attirer l’attention des autorités ivoiriennes sur la cherté de la vie.

« Augmentation brutale du prix des matériaux de construction, des denrées alimentaires en Côte d’Ivoire, chers gouvernants, qu’est-ce qu’il se passe ? », avait cherché à comprendre  Kerozen DJ, visiblement excédé par la cherté de la vie. Il faut dire que depuis un moment, les Ivoiriens s’indignent de la flambée des prix des denrées alimentaires.

 Un jour après son intervention, il eut emboîté le pas par le groupe TNT (Tout notre talent)  qui n’a pas hésité  à se questionner devant la flambée des prix des denrées de première nécessité

Le duo musical ivoirien composé de Maydi (Boa Désiré) et Jo (Gomé Pkossrougnon Josué) a exprimé son mécontentement. « La cherté de la vie en Côte d’Ivoire. Il faut qu’on en parle. Les produits de base et de première nécessité connaissent une inflation, et en haut là-bas on ne nous dit rien hein. Le bien-être de la population, c’est aussi une des missions hein aaah », ont martelé les chanteurs.

Devant la cherté de la vie décriée par certains Ivoiriens, les députés issus du groupe parlementaire PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ont refusé de garder le silence et sont montés au créneau afin de rendre justice au peuple meurtrie dans sa chair. Ils ont adressé un courrier à Souleymane Diarrassouba l’invitant à une question orale avec débat à l’Assemblée nationale. « En application de l’article 117 de la Constitution et des articles 116 et suivant le règlement de l’Assemblée nationale, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance au nom du groupe parlementaire PDCI-RDA, qu’une question orale avec débat est proposée au gouvernement à l’occasion des travaux de la présente session ordinaire », a déclaré Doho Zonseloué Simon dans un courrier daté du 31 mai 2021.

Poursuivant, le groupe parlementaire PDCI-RDA s’est montré extrêmement soucieux par la cherté de la vie. « Compte tenu de l’importance et de l’urgence de la problématique pour la vie quotidienne de nos populations, je vous remercie par avance de toutes les dispositions que vous voudrez prendre pour l’inscrire au calendrier des prochains travaux », a conclu la note.

Pour rappel, déjà en mai 2021, les députés PDCI avaient  rencontré les faitières d’organisations de consommateurs. L’objectif était de s’imprégner des difficultés des populations ivoiriennes devant la cherté de la vie. « Le phénomène de la cherté de la vie n’est pas inédit. Nous voulons savoir comment les consommateurs ressentent ce phénomène. Pour pouvoir transporter la voix du peuple à l’Assemblée nationale, il faut qu’à travers les échanges, nous puissions être édifiés sur ce qui va et ce qui ne va pas. Nous sommes à votre école aujourd’hui. Nous sommes consommateurs avant d’être députés et quand nous ne serons plus députés, nous serons toujours consommateurs », avait soutenu Yasmina Ouégnin.

Afin d’intégrer ce mal qui taraude les populations, nous avons décidé de mener notre enquête.

Alors que les consommateurs accusent les commerçants, ces derniers assurent qu’ils subissent eux aussi le coût élevé des denrées au niveau des grossistes. Ils se sont désengagés de toute responsabilité en mettant dos au mur les dirigeants qui ne semblent pas importer par le jeu franc avec les populations qui crient leurs ras-le-bol

« Les prix n’ont pas changé. On prenait le carton de la patte de porc à 6000 FCFA. Aujourd’hui ce même carton est passé à 13000 FCFA. Les clients s’en prennent à nous et nous accusent d’augmenter le coût des produits chaque jour. Pourtant le problème se situe au niveau des grossistes. Nous nous approvisionnons à Abobo. De cette commune à Adjamé, nous payons aussi le transport. On ne vend pas pour perdre et donc on fait comme on peut », fait savoir Droh Pauline, une commerçante.

Pourtant après le constat de l’augmentation du prix du ciment, de l’huile et de la viande sur le marché en début d’année 2021, Souleymane Diarrassouba, le ministre ivoirien du Commerce avait effectué une visite sur les marchés de gros. Il avait alors produit un communiqué pour exiger que les prix fixés soient respectés. Mais rien ! Les prix défient les autorités.

« La viande sur ma table a été achetée en gros à 2 600 FCFA, voire 2 700 F. Nous la revendons à 2800 ou 3000 FCFA. On ne peut pas me demander de vendre le kilogramme à 2 500 FCFA, car je l’achète à un prix beaucoup plus élevé. Le problème ne vient pas du marché, mais de l’abattoir de Port Bouët. Il faut donc revoir les prix à ce niveau avant d’accuser les bouchers », révèle Haroun Madjid, un boucher au marché du forum d’Adjamé.

On se pose la question de savoir où sont passé les grandes promesses de cet économiste de Pennsylvanie. La solution magique de Alassane Ouattara est-elle devenu un poison pour les Ivoiriens. Comme, on peut le lire ne donnez pas votre voix à la pauvrété avec le RHDP ( le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix)

On se pose la question de savoir où sont passé brusquement les fameuses promesses de cet économiste de Pennsylvanie. La solution magique d’ Alassane Ouattara est-elle devenue un poison insidieux pour les Ivoiriens? Comme, on peut le lire ne donnez pas votre voix à la pauvreté avec le RHDP ( le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix)

Koné Farel Chams

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