
Le groupe français, qui a annoncé renoncer au pétrole russe d’ici à la fin de l’année, est le dernier des géants de l’énergie à se retirer de Russie. C’est aussi le plus engagé dans le pays. Malgré les critiques de plus en plus virulentes, TotalEnergies refuse toujours de vendre ses participations dans les projets gaziers.
TotalEnergies va renoncer au pétrole russe d’ici à la fin de l’année…, mais pas au gaz naturel. L’annonce faite mardi 22 mars par le groupe français reflète les “défis auxquels sont confrontés les entreprises et les responsables politiques européens” depuis l’invasion russe de l’Ukraine, commente le New York Times. Car l’Europe, contrairement aux États-Unis, dépend des importations en provenance de la Russie, “l’un des plus grands fournisseurs de pétrole et de gaz du monde”. Et TotalEnergies se trouve de fait “dans une position difficile”, rappelle le grand quotidien américain.
Dans son communiqué, l’entreprise se défend des “accusations graves et infondées de ‘complicité de crimes de guerre’ prononcées à son encontre” [par Yannick Jadot] et annonce “mettre fin à l’achat de pétrole et de produits pétroliers en provenance de Russie” en raison de “l’aggravation du conflit”, tout en réaffirmant “sa condamnation la plus ferme de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine”.